Dimmu Borgir - Death cult armageddon     


Le must en terme de production extrême, orchestre magnifique, clip génial, effets surround bien présents

Note globale


Les parties couillues sont une fois de plus mal rendues par la nouvelle technologie

Editeur : Nuclear Blast
Durée totale : 1 h 20

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Image        PAL

Une image par titre, parfois très très ridicule mais de belle définition, et surtout des menus animés fantastiques. Le clip est fan-tas-tique, dommage qu'il ne soit pas anamorphosé.
Galerie de 79 photos
Clip de Progenies of the Great Apocalypse (3 min)
Dans le domaine du metal extrême, c'est beau, très beau, très ample, l'orchestre est majestueux et très présent. Mais si la stéréo est presque parfaite, le 5.1 rend justice aux détails, foisonnants, mais pas tout à fait à l'ensemble.
De belles, d'excellentes choses, on regrettera un certain robotisme comme si l'excellente appellait la monotonie. Mais bon c'est sacrément bien fichu !
Super-livret, deux remix orchestraux magnifiques, un clip absolument époustouflant, galerie de photos à crever de rire. PErso c'est à peu près tout ce que je demande.
Du spectacle ! De la violence ! De l'érotisme ! De l'action ! De l'héroïsme ! Les albums de Dimmu Borgir ressemblent à des films de série B des années 40. Et peu importe que des gens considèrent ce groupe comme la honte du black metal : niveau mélodies et son, ils tuent, point barre. Ils se sont améliorés de disque en disque, et avec leur "Puritanial Euphoric Misanthropia" (oui, les titres stupides sont leur spécialité), ils ont explosé. Il faut dire que si des Emperor ou Cradle of Filth avaient déjà franchi un pas dans la mélodie et la relative propreté du son, là on avait carrément un disque écoutable par tous. Notamment grâce à la présence d'un vrai orchestre, et pas trois notes à la Clayderman comme certains : là on tombe dans le Wagnérisme aïgu. Rassurez-vous : on retrouve tous ces ingrédients dans ce Death Cult Armageddon (le prochain album s'intitulera Lesbian Baked Cadillac). Notamment ledit orchestre. On a beaucoup regretté la mort de Michael Kamen, eh bien on peut affirmer qu'il a désormais un digne successeur, et là je suis tout à fait sérieux : Mustis a tout compris à son style d'orchestration (ainsi qu'à James Horner concernant le choeur, sans utiliser le copier/coller de ce dernier). On a donc un orchestre presque omni-présent, notamment dans le sublime single qui est également disponible en version purement orchestrale - et c'est un vrai régal, un mètre-étalon en matière de mélodie et d'orchestrations ! Encore mieux que les attentes pourtant assez hautes. Pour ce qui est du reste du disque, nous avons un digne successeur du précédent, qui manque peut-être d'un nombre imposant de titres inoubliables, mais reste quand même très haut en qualité, en quantité et en barbarie. Et pour les connaisseurs, à un moment notre brailleur préféré nous fait du Dir En Grey : fou rire et headbang garantis.

Ce DVD-Audio vaut-il le coup, par rapport au CD Audio possédant déjà un mix exceptionnel, et au vinyl très beau mais à un prix exhorbitant ? Je ne vais pas vous faire poireauter pour rien : oui, largement. Et pourtant, il y a quelques défauts. Le premier, franchement limite commercialement, c'est la magnifique absence de piste DTS sur le DVD lors même que la jaquette s'en vante. Mais vous ne serez pas en reste avec un 5.1 qui est tuant. De subtilité. Hein, pardon, qu'est-ce qu'il a encore dit l'alcoolique, euh, le rédak chef ? Bon, ben je persiste et signe : il y a trois éléments fondamentaux dans le black metal de Dimmu : le gros metal qui tâche, les effets sonores et l'orchestre symphonique. Et ce sont les deux derniers, de très très loin, qui sont le mieux mixés et spatialisés. Une merveille absolue. Malheureusement, quand le côté metal arrive, c'est comme si on revenait en mono. J'exagère car ce n'est pas du tout désagréable, mais encore une fois, les guitares et la batterie sonnent rikiki par rapport à ce que le surround pourrait faire; et justement, là où on est déçus par le manque de puissance tellurique type oeil du cyclone, comme presque tous les DVD-Audio de metal d'ailleurs, Dimmu Borgir vous offre plus. Oui madame, regardez : grâce à sa formule enrichie en symphonisme actif, votre son prend plus d'ampleur, il resplendit, il est beau de toutes ses forces. Sans rire, le mix est décevant mais emballant. Décevant certes mais vraiment plus par regret qu'autre chose. Soyons sérieux, le mix "metal" est presque meilleur que tous ses petits copains "mainstream", et est carrément divin vu que 99.8% des auditeurs lambda pensent que ce genre musical est du bruit. A la rigueur, le manque de déflagration atomique ne fera que rendre l'album encore plus attrayant aux oreilles chastes des béotiens métalliques. Pour alimenter la soif des DVDvores, vous aurez pour le même prix droit à un livret comme d'habitude sublime, une galerie de photos à crever de rire (les associés de Kodak ont porté plainte pour abus de clichés), et surtout à un clip... du fameux single génial-que-trop-top cité plus haut... et attention les yeux : il est fa-bu-leux !!! Il en fout plein la vue, il est techniquement rôdé comme une Chevrolet, il est court mais très percutant, c'est un des tous meilleurs clips de cette année, tous styles confondus. Il embellit un DVD-A dont la qualité est donc plutôt excellente, et largement au-dessus des "espérances" ("craintes" étant le mot juste). Son seul défaut : ne pas en foutre plein la vue du côté invasion des wisigoths. Et à la rigueur, si vous désirez vous initier à ce style, ça en devient un atout. Conseillé, de quelque bord que vous soyiez.

PS : Un des riffs d'intro me fait très fortement penser à Eye of the Tiger... Et vous ? ;-)

2003


01. Allegiance
02. Progenies of the great apocalypse
03. Lepers among us
04. Vredesbyrd
05. For the world to dictate our death
06. Blood hunger doctrine
07. Allehelgens Dod I Helveds Rike
08. Cataclysm children
09. Eradication instincts defined
10. Unorthodox manifesto
11. Heavenly perverse
12. Satan my master
13. Progenies of the great apocalypse (orchestral)
14. Eradication instincts defined (orchestral)


Shagrath, Abbath - Chant   
   Silenoz, Galder - Guitare
Vortex - Basse, voix claire, choeurs   
   Mustis - Claviers
Nick Barker - Batterie et char d'assaut (c'est eux qui le disent et essayez de les contredire, tiens !)