Bon album sur la longueur

Note globale


(7 pour l'album)


Mais c'est tout !

Editeur : Geffen
Durée totale : 0 h 19

Image        PAL

Sortez les KFC et le beurre de cacahuète, les mecs : vous avez assez de grain pour choper un épi de maïs cru gratuit..
"Making-of" (cam en studio) sur fond de :
Back on (version instrumentale)
The broken promise (version instrumentale)
Someone's coming (version alternative)
Note punitive : non seulement le son global est bien celui de l'album (c.a.d. pas évident à absorber), mais surtout avec un producteur pareil, une petite piste 5.1 vous aurait pas écorché la gueule, si ?.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz...
C'est marrant, les DVD bonus. Si si, je vous assure, c'est rigolo. Tenez, prenez The Cure, le dernier album de The Cure (je ne dirai pas éponyme parce que éponyme, c'est la soeur de cosette et... hein ? moi, inculte ?). Cet album très attendu, avec notamment une certaine anxiété vu le producteur (Ross Robinson, plus connu pour les frasques néo-métal de Korn que pour le gothique new wave), a été disponible en trois versions : CD normal, CD avec DVD bonus, et double LP. Quasiment tous au même prix. Le Baker, par l'odeur alléché, se prit le CD limité. Et rit. Rarement tant de vacuité dégoulina d'un tube cathodique. Un DVD bonus, ca doit être du live, ou des remix surround, ou des clips, ou un vrai making-of. Celui-ci est un peu du premier et un peu du dernier, c'est un remix de quelques titres sur fond visuel de sessions studio.

Et le hic, c'est que c'est tout, mais vraiment tout. Pour un making-of, vous n'apprendrez RIEN de la conception de l'album. Musicalement, c'est mignon mais ce ne sont pas des remix essentiels. Visuellement c'est très moche. Très très moche. Ca fait bricolage vidéo à deux balles. Et si l'album correspondant est vraiment bon et très long à digérer (donnez-lui plusieurs chances, c'est essentiel), il y a fort à parier que ce petit bout de plastique vide ne reverra pas de sitôt le tiroir de votre lecteur. Deux semaines plus tard, pour le même prix, le Baker acheta le double vinyl. Avec 4 titres inédits et insérés à la bonne place. Et il jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.