Marillion - From Stoke Row to Ipanema


Belle prestance scénique, les fans de Seasons End aux anges, les gants de H

Note globale


Une VHS pourrie répartie sur 2 DVDs sans sous-titres, c'est ça le progrès technologique ?

Editeur : EMI
Durée totale : 2 h 55

Image        PAL

6 chansons montées sous un autre angle (32 min)
La-men-ta-ble ! La définition est digne d'une très mauvaise VHS, mais il n'y a pas que ça que ce DVD partage avec son ancêtre : qu'est-ce que c'est que ces abominables DROPS d'image ?!? Compression nulle, couleurs passées à la machine, flou tout du long : à fuir !!
Très muddy sur les claviers et la voix, plutôt bon sur la batterie et la guitare, la basse aux fraises comme trop souvent. Le public est mixé un peu léger mais l'ambiance est bien là.
L'intégralité de l'album Season's End plus quelques pépites Fishiennes sympas mais moins que pendant la tournée 92. Dans l'ensemble, mélancolique, doux et bien fichu.
Un "director's cut" pas si nul : non seulement l'image est un peu moins pourrie, mais on voit beaucoup plus Pete et Mark ! Pour le reste, pas de sous-titres sur le docu, c'est nul.


Pourquoi tant de haine, EMI ? Quand on met sur DVD une VHS adorée par plein de fans, on a la bonne idée de mettre un peu de coeur dans son travail. Ca n'est pas suffisant de mettre la VHS sur DEUX DVDs alors qu'un suffisait largement (histoire d'augmenter le prix ?). Encore faut-il nettoyer un peu le son, retrouver des masters en bon état, et inclure des sous-titres sur la partie documentaire ! Au lieu de ça on a droit à un transfert assez croustillant dans le genre "à éviter". Profitez bien des titres jaunes au début du premier DVD, c'est la seule chose non floue de tout le disque.
FSRtI est un live de la tournée Seasons End, la première de l'ère Hogarth, agrémenté d'un documentaire sur le groupe. Disons-le tout de suite, ledit documentaire est d'un anecdotisme qui frise l'inutilité. Sur le point de préparer "Holidays in Eden", LE album décrié (souvent à tort mais pas toujours), il se cherche un peu, tout comme son chanteur d'ailleurs. Celui-là, vous avez intérêt à l'aimer, car il est omniprésent. C'est lui qui parle le plus, de très loin, il phagocyte le groupe, même si c'est assez souvent pour la bonne cause. Comme d'habitude, celui que vous entendrez et verrez le moins, c'est Pete. Le documentaire dure peu de temps si l'on prend en compte qu'il est coupé par de nombreux extraits live et des clips. La qualité visuelle et sonore de ces morceaux live est complètement nulle, heureusement les morceaux et les versions ont un intérêt sentimental réel.
Passons au live. Il y a beaucoup de monde, et beaucoup, beaucoup d'extraits de Seasons End - l'album entier. Hogarth est vocalement en forme et mixé très en avant, le reste du groupe sonnant un peu muddy (surtout les claviers et la basse, pauvre Pete encore une fois). Steve H se montre convaincant là où on l'attendait le plus, à savoir les reprises de Fish. Il se les approprie sans problèmes, et surtout sans imiter son prédécesseur, ce qui aurait été une folie. En revanche, on ne peut que déplorer une certaine molesse du concert, surtout face à un public majoritairement hardos (à l'époque c'était normal), et surtout on se rend compte que malgré cette molesse, ce sont, et de loin, les morceaux les plus "rock" qui passent le plus mal (Hooks in you et Uninvited guest sont des plaies).
La réalisation est professionnelle, même si elle est parfois un peu fainéante (pas cheap, non, mais fainéante simplement), mais bordel, où est Pete ? L'image, on l'a déjà vu, ne rend absolument pas justice au groupe, particulièrement les plans de foule qui font pitié. Bien sûr les "vieux fans" (les autres aussi) seront contents de voir le groupe en vidéo quasiment à leur apogée, mais la technique est si repoussante qu'il faut une sacrée dose de courage pour le regarder en entier. Et musicalement, si tout celà tient la route, on aurait préféré l'équivalent du Live at Caracas, plus chaleureux, plus couillu.

Un petit brin de nostalgie pour les anciens qui seront dépités du traitement technique indigne, et un DVD à éviter, la mort dans l'âme, pour les néophytes d'un groupe à qui ce travail de cochon ne rend absolument pas justice. J'ai peur pour Brave, très très peur...

1990 - De Montfort Hall (Leicester, Royaume-Uni)


01. The King of Sunset Town
          Tiré de l'album "Seasons end" (1989)
02. Slainte Mhath
          Tiré de l'album "Clutching at straws" (1987)
03. Easter
04. The uninvited guest
          Tirés de l'album "Seasons end" (1989)
05. Warm wet circles
06. That time of the night
          Tirés de l'album "Clutching at straws" (1987)
07. Holloway girl
08. Berlin
09. Seasons end
10. Hooks in you
11. The space...
          Tirés de l'album "Seasons end" (1989)
12. Kayleigh
13. Lavender
14. Heart of Lothian
          Tirés de l'album "Misplaced childhood" (1985)
15. Incommunicado
          Tiré de l'album "Clutching at straws" (1987)
16. After me
          Tiré de la version CD de l'album "Seasons end" (1989)
17. Market square heroes
          Tiré du single "Market square heroes" (1982)

Steve Hogarth - Chant, claviers   
   Steve Rothery - Guitare
Ian Mosley - Batterie   
   Pete Trewavas - Basse, choeurs
Mark Kelly - Claviers